Le secteur de l'immobilier résiste et annonce de belles perspectives avec EOL SUD


Deux plateformes logistiques de 67 500 et 83 400 m2 à louer à Clésud (13) - Exclusivité EOL

Dans une étude de marché réalisée par EOL Sud, la société de conseil en immobilier d’entreprises, spécialisée dans l’industrie et la logistique et dont les bureaux sont à Vitrolles, affiche un potentiel de 51 000 m2 futurs avec des permis de construire obtenus et 636 000m2 en cours d’instruction dans le territoire du Sud. Cela place notre métropole juste derrière Orléans et l’Île de France.

Laurent Bedjidian, directeur de l’entreprise EOL SUD, filiale de la société EOL créée en 2002, nous confie avoir terminé l’année 2020 « avec 30% d’augmentation de chiffre d’affaires, comme chaque année depuis 4 ans. L’offre disponible en locaux d’activité actuellement sur Marseille est de 26 000 m2. Le marché reste tendu pour répondre à la demande, notamment celle des prestataires logistiques qui représentent plus de la moitié des demandes ».

Des projets d’implantation pour une demande qui évolue

Sur notre territoire, l’année enregistre des transactions significatives comme 20 000 m2 à Saint-Martin-de-Crau, 55 000 m2 pour la plateforme logistique Distriport à Port-Saint-Louis-du-Rhône ou encore la zone de La Feuillane à Fos-sur-Mer. La demande est de plus en plus importante. Laurent Bedjidian continue : « Sur la métropole, on tourne chaque année aux alentours d’une part de marché de 20% de transactions de locaux d’activité et le marché de la métropole en immobiliers d’activité représente un volume de 100 000 m2 annuel ».

L’impact de la crise a affecté le marché de l’immobilier tertiaire principalement ; les bureaux finissent l’année avec -30% de volume. Il poursuit à propos des mutations de la demande : « Il y a eu une continuité de la demande et même un surplus de la demande lié à l’effet immédiat du COVID où il fallait acheminer les biens rapidement. Pour cela, les sociétés ont dû augmenter leurs capacités de stockage ce qui a fait grimper la demande pour les bâtiments de grande taille mais aussi par ricochet de beaucoup de demandes autour de 300/400/500 m2 où les sociétés veulent se positionner au plus près des bassins de consommation ».

Un parc immobilier à requalifier

Le parc immobilier métropolitain s’est structuré dans les années 1960-1970 et a recueilli peu d’investissements depuis. Si le secteur commence à se structurer depuis 2010 avec des investisseurs et des acteurs car au-delà du défaut de biens sur le territoire, le parc sur la métropole est vieillissant : « Les demandes, on les a, ce sont les offres surtout en termes de qualité qui font défaut ».
Dès lors, les entrepreneurs recherchent activement des friches, des terrains à requalifier qui correspondent à ces nouvelles demandes : « 2021 sera l’année où l’on va devoir trouver des solutions pour tous les distributeurs du dernier kilomètre. Cela correspond soit à la vente par internet, aux pure players, à la grande distribution Cdiscount, Amazon, soit à toutes les autres enseignes omnicanaux, la vente en magasin en click and collect et tout ce qui est livraison à domicile. Aujourd’hui je dois avoir une dizaine de société qui veulent se positionner sur les bâtiments entre 300 et 1 000 m2 qui vont avoir besoin d’accueillir 3 ou 4 poids lourds par jour et ensuite devoir livrer les particuliers avec des véhicules légers. Et là, on n'a pas d’offres ! Il faut donc aller les chercher, travailler avec les propriétaires qui ont des réaménagements de leurs locaux ».

Des défis d’avenir

Ce secteur en pleine mutation trouve un écho particulier sur notre territoire qui compte de nouveaux développements dans le sud du Pays d’Aix, notamment à Meyreuil où les parcs d’activités ont été loués et vendus, ou encore à Gardanne avec le Puits Morandat qui se structure bien avec une thématique particulière autour de l’environnement.
Enfin, la requalification du pourtour de l’Étang de Berre représente également le défi à venir car le dirigeant nous confie avoir déjà reçu des marques d’intérêts d’entreprises pour des parcs d’activités à Marignane, Saint-Victoret, Gignac la Nerthe, ou Rognac et qui ont déjà réalisé des réservations qui sortiront à horizon 2022-2023. Clé Sud est, par exemple, la zone industrielle de plateforme logistique située à Miramas.
Le projet totalise à ce jour un investissement de 23 548 millions d’euros répartis entre les pouvoirs publics : l’État 5,686 millions, le Conseil Régional 5,365 millions, le Conseil Général 5,365 millions, le SAN Ouest Provence 1,316 millions, et les acteurs privés : Clésud Terminal et Clésud exploitation. Les acteurs voient d’un bon œil le projet de requalification de l’Étang de Berre et les perspectives de développement qu’il porte. La plateforme multimodale Clésud 2022 prévoit de nouveaux bâtiments qui sortiront de terre avec une extension de 150 000 m2.

Affaire à suivre…

Source: Provence Business
https://provencebusiness.fr/en-coulisse-avec/immobilier-entreprise-eol-sud-bureau/
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