L’agriculture urbaine sera-t-elle l’avenir des plates-formes logistiques ?
Pourtant ce concept émergent (ou plutôt ré-émergent) correspond à la volonté de transformer les agglomérations en espaces plus résilients.
La logistique fait de plus en plus appel à des technologies d’automatisation ou de robotisation des tâches. La différence entre les deux approches est essentielle. L’automatisation a pour objectif de faire effectuer par une machine des opérations sans l’intervention d’un opérateur. C’est par exemple le cas des machines d’emballage ou des trieurs de commandes, dont le développement rapide dans les entrepôts témoigne d’une tendance de fond.
Le récent classement de la Banque Mondiale sur la compétitivité logistique des pays ne place la France qu’à la 16ème place, bien après l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique ou la Grande-Bretagne.
De nombreux groupes, notamment dans l’e-commerce, mettent en concurrence les territoires européens avant de choisir une implantation. Dans cette compétition européenne, la France a une place à jouer, souvent en concurrence avec l’Allemagne ou le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg).
Le secteur de l’habillement est celui qui, après le tourisme, apparaît régulièrement en tête des chiffres sur l’e-commerce. Le volume d’affaires effectué sur internet par le secteur de l’habillement et de la chaussure représente à lui seul 10% de l’ensemble de l’e-commerce soit 5,4 milliards € (source FEVAD).