EOL se diversifie dans les bureaux

 

 

Laurent SABATUCCI: EOL est très bien positionné dans les secteurs de l’activité, de la logistique et du commerce. Nous nous développons également sur la partie investissement. Restait la location bureau que nous avons décidé de travailler en lien avec nos clients endogènes qui ont des problématiques bureaux mais aussi avec d’autres en adoptant une stratégie petites et moyennes surfaces. Notre constat est le suivant : le marché des bureaux petites et moyennes surfaces va ressembler de plus en plus au marché de l’habitation avec 80 % des recherches captées par le media Internet. EOL entend utiliser ce media pour bousculer le marché d’abord avec un référencement irréprochable mais aussi avec le développement de sites dédiés sur des offres. C’est ce que nous faisons, par exemple, avec Commerzreal pour Marseille Distriport. Notre volonté est de mettre en place une stratégie Internet pour des recherches en PMS à Paris intra-muros jusqu’à 1 000 m². Nous venons de créer une équipe de 5 personnes à cet effet qui est amenée à s’étoffer au fur et à mesure de notre développement.

 

 

Laurent SABATUCCI: Nos chiffres sont plutôt bons dans une conjoncture difficile. En 2011, EOL a réalisé un chiffre d’affaires de 7,4 M€ et un résultat net de 1,3M€, qui a doublé par rapport à 2010. Le 1er semestre 2012 se présente sous de bons auspices avec une hausse de 15 % du chiffre d’affaires. Des résultats

solides notamment en logistique et commerce. Nous avons notamment réalisé pour 100 M€ de ventes à l’investissement dans le commerce et la logistique.

 

BI: Comment souhaitez-vous faire évoluer votre business model ?

 

Laurent SABATUCCI: Le business model d’EOL n’est pas figé. Au départ niche-player, nous évoluons vers un modèle généraliste de conseil en immobilier d‘entreprise. La stratégie de spécialiste a atteint son maximum dans la mesure où nous réalisons, chaque année, entre 20 et 25 % de parts de marché sur le secteur de la logistique. Nous avons également pris des parts de marché dans le commerce. En 2011, nous avons signé pour 200 000 m² de transactions de plus de 10 000 m² et pour 150 000 m² de clés-en-mains de plus de 10 000 m². Nous ne pouvons pas faire beaucoup mieux. Dès lors, deux options s’offrent à nous : continuer d’étendre notre couverture géographique et/ou nous développer en bureaux avec une stratégie différente de celle des autres conseils. Les premières transactions n’ont pas tardé. Nous venons de signer 1 100 m² avenue Hoche et vendre 1 150 m² rue Lafayette.